4ème étape : de Trécelin aux Sables d’or les pins

Mercredi 21 Septembre 2011

Après le petit déjeuner en self service, départ vers la côte par le chemin le plus court conseillé par la patronne;pour retrouver le GR34. Effectivement, nous sommes;rattrapés plus tard par le groupe de lyonnais partis avant nous.
Nous longeons la côte jusque Port St Géran et continuons le sentier côtier,végétation de moins en moins dense. Très belle vue sur la presqu’île de St Cast. Au loin Fort la Latte. Plus on approche du fort plus la végétation devient luxuriante avec de nombreuses espèces méditerranéennes
Devant le fort du monde sur le parking. Le fort peut être visité, mais naturellement les visites sont payantes.
Au bout de la pointe de La Latte, le fort La Latte est une superbe forteresse médiévale. C’est surtout son emplacement qui en fait un site d’exception : le fort domine à la fois l’Anse des Sévignés, l’une des plus belles de Bretagne, et la baie de la Frênaye.
« La forteresse fut construite au XIIIème siècle par la famille Goyon-Matignon. Prise par Du Guesclin en 1379, elle fut assiégée sans succès par les anglais en 1490 et par les Ligueurs en 1597. Vauban la découvre dans un piteux état et la fait transformer en place forte. Après avoir été prise brièvement par les Royalistes en 1815, la forteresse fut laissée à l’abandon, jusqu’en 1931, date à laquelle elle fut classée monument historique. Depuis elle a été restaurée et a servi de décor à quelques films dont Vikings de Richard Fleischer (Tony Curtis et Kirk Douglas s’opposaient au sommet du donjon dans un duel resté célèbre dans les annales du cinéma) et plus récemment Chouans (avec Sophie Marceau et Lambert Wilson) ».

Nous continuons le chemin qui serpente maintenant par des champs de bruyères et d’ajoncs. Au loin se dessine le cap Fréhel. Le paysage est magnifique, un patchworde couleurs jaune, mauve sur un fond de mer bleue. A l’approche du cap, les marches traditionnelles sont remplacées par un plancher de bois, la progression y est beaucoup plus agréable. Au cap Fréhel, beaucoup de monde, nous repérons un coin proche de la roche aux goélands pour notre pique-nique. Pas gênés les goélands d’ailleurs, ils nous accompagnent durant tout le pique-nique.
Après ce bon moment de détente, départ vers le phare, je devrais dire les phares puisque l’ancien subsiste toujours. Photos devant le phare. Recherche du départ du GR34. Le chemin va longer la côte plus ou moins près du bord des falaises au travers d’une lande de végétation basse toujours de bruyères, d’ajoncs, etc… Marche facile sur un terrain plat avec une vue très dégagée de tous côtés.
«Le roi des caps ! Le Cap Fréhel est réputé comme l’un des sites naturels majeurs de la Bretagne (il bénéficie d’ailleurs du label « Grand Site de France » au même titre que la Pointe du Raz). Réputation : le paysage est grandiose ! Les falaises spectaculaires se dressent environ 70 mètres au-dessus des flots. Leurs parois de grès rose prennent des teintes magiques par temps ensoleillé. Les falaises constituent une réserve ornithologique qui accueille de nombreuses espèces d’oiseaux marins : pétrels fulmars, guillemots, pingouins, huîtiers pies, cormorans huppés, mouettes tridactyles, goélands, fous de bassan, … Elles offrent surtout un panorama époustouflant qui va de l’archipel de Bréhat à l’ouest jusqu’à la pointe du Grouin à l’est. Par temps clair on peut même parfois apercevoir les îles anglo-normandes. Les landes qui couvrent le cap sont parmi les plus étendues et les plus riches d’Europe de l’Ouest. Composées d’ajoncs, de bruyères, de chardons et de fougères, elles offrent une symphonie de couleurs et d’odeurs du printemps à l’automne. La section entre le Cap Fréhel et la pointe de La Latte et son fort qui longe la splendide anse des Sévignés est une des marches les plus enivrantes de Bretagne !.
Sur la pointe, le phare du Cap Fréhel est l’un des plus importants de Bretagne. Par beau temps, ses lumières sont visibles à plus de 120 kilomètres ! Le phare actuel a été construit dans les années 50 pour remplacer un ancien phare construit sous Louis XIV et qui trône toujours à côté du phare actuel. Le phare se visite pendant la saison touristique (entre avril et septembre).
Après ce long passage dans la lande, le chemin rejoint la départementale que nous empruntons pendant un moment. Le temps se dégrade et avant de rejoindre la côte, il se met à pleuvoir. Séquence ponchos, poursuite du chemin sur la route. Avant de retrouver la plage de l’Anse du Croc, la pluie se transforme en crachin. Nous remontons vers Pléhérel Vieux-Bourg et évitons la Pointe aux chèvres pour trouver le quartier de la Carquois. En fait il est assez éloigné, il se trouve à l’entrée des Sables d’Or les Pins. Le chemin commence à paraître long à certains. Heureusement, les drapeaux du manoir St Michel se dressent bientôt devant nous. Nous y sommes. Le cadre est magnifique. Splendide manoir de grès gris.
Surprise, le patron, très accueillant, nous signale qu’une confusion l’a amené à modifier notre réservation. Au lieu d’une grande chambre familiale de 6 prévue, il nous propose une chambre de 4 et une chambre de 2 pour le même tarif.
La chambre de 2 est très belle, mais la salle de bains minuscule. La chambre de 4 est très confortable également, avec 2 couchages sur mezzanine. Après cette fin d’étape très humide, une douche bien chaude suivie d’une petite sieste nous fait un bien fou. Pas de repas dans le manoir, mais le patron nous conseille un petit resto aux Sables d’Or.

En début de soirée, nous nous retrouvons pour rejoindre les Sables d’Or. Le temps très gris ne nous permet pas d’avoir une impression agréable de la station. Mais elle paraît très riche, pour preuve la présence d’un casino. Il est un peu tôt alors nous en profitons pour voir les différentes possibilités de restauration. Finalement, nous suivons les conseils du patron et optons pour « la potinière ». Ce n’est pas la grande affluence, aussi le service est impeccable, et nous nous régalons d’huîtres, moules, poissons. Le retour se fait dans l’obscurité. Mais le manoir est bien mis en valeur par un éclairage judicieux qui nous permet d’apprendre sur un panneau son histoire.