2e étape : de St Jacut à St Cast le Guildo (Port Jacquet)

Après un bon petit déjeuner, départ vers 9h. Dépôt des clefs chez le fils de la propriétaire dans la rue d’à côté, puis descente vers le bas du village pour regagner la côte. Nous longeons la plage de la Banche dans la baie de l’Arguenon. Puis nous arrivons à la plage du Ruet et celle de Vauvert.
Le chemin nous amène alors devant les ruines du château de Gilles-de-Bretagne. Nous contournons une vasière pour le rejoindre. Il est très abîmé mais des travaux de restauration sont quand même démarrés. En montant à la tour, nous avons une très belle vue sur le village du Guildo de l’autre côté de la baie que nous allons rejoindre après avoir traversé le pont qui franchit l’Arguenon.
Un banc sur le petit port du Guildo est propice à une petite pause. Pendant le petit casse-croûte, 8 randonneurs passent non loin, manifestement, ils suivent le GR34. Après le petit port, ils descendent sur la grève le long de l’eau.
Quand nous repartons, Andrée et Denise s’engagent elles aussi sur la grève, mais derrière, nous remarquons la balise qui indique la montée dans le village. Nous devons rappeler nos épouses.
Nous allons longer la côte par un chemin sous-bois en surplomb par rapport au niveau de la mer. Par moment nous entendons le groupe de 8 en contrebas, peut-être trouveront-ils un sentier qui les ramènent sur le GR34.
C’est une succession de montées et de descentes souvent rudes, et parfois avec des marches de dimensions irrégulières. Passage un peu pénible mais belle vue sur la presqu’ile de St Jacut aperçue entre les arbres. En cours de route, nous apercevons une cabane accrochée au tronc d’un arbre à une belle hauteur. La mode des habitats insolites a gagné la Bretagne.
Puis la plage des Quatre-Vaux, plage de sable aménagée avec des tables de pique-nique et des toilettes publiques. Une aubaine car il est l’heure du casse-croûte.
En repartant, nous passons le parking desservant la plage. Des voitures et un car de tourisme. L’été, cette plage de sable fin doit être très prisée. Nous reprenons le sentier qui va longer la côte avec toujours des montées et des descentes qui commencent à faire mal aux jambes. Devant nous, de l’autre côté de la baie, très belle vue sur toute la presqu’ile de St Jacut dont on aperçoit d’ailleurs le clocher si caractéristique avec ses 4 pointes aux 4 coins reliées avec leurs petits arc-boutants.
Nous rencontrons un groupe de marcheurs sympas en provenance du Sud-Ouest. En discutant, certains évoquent le chemin de St Jacques qu’ils connaissent bien. En file indienne sur ce sentier étroit, la colonne semble interminable. Ils sont plus de 60 marcheurs amenés par le bus aperçu plus tôt. Ils font de courtes étapes à pied avant d’être redéposés par le bus dans un autre secteur à visiter.
Nous arrivons enfin à un secteur plus plat : la plage de Pen Guen. Le ciel est bleu, la mer calme, le sable accueillant, c’est un moment de répit. Le groupe de 8 randonneurs arrivent à ce moment. Ils ne résistent pas à l’appel de l’eau et certains se déchaussent pour marcher y tremper les pieds.
Nous préférons remonter au bord de la dune côtière, la marche est plus facile. Arrivés en bout de plage, léger doute, le chemin ne suit pas la côte. Il nous faut remonter sur la route. Plus loin, le chemin repart en bordure de mer mais la fatigue nous fait opter pour un tout droit vers la pointe du Bay. L’autre groupe suit le vrai chemin. Nous les retrouvons sur la pointe de la Garde au niveau de la statue de Notre Dame de la Garde.
Après une légère hésitation, nous retrouvons le chemin qui emprunte un large escalier pour descendre sur la plage des Mielles de St Cast le Guildo.
Il nous faut faire toute la longueur de la digue car notre hébergement est sur l’autre pointe : la pointe de St Cast, très exactement au port Jacquet.
En bout de digue, le chemin longe la mer. Pour notre hôtel, il faut monter sur la falaise (en fait plus loin sur le chemin, un escalier y accède directement). Tout le monde tire un peu la langue. Finalement on y est.
L’accueil du patron est très chaleureux. Comme nous prenons un rafraîchissement, il nous précise que le lendemain le chemin est moins vallonné et qu’il peut assurer le transport des sacs jusqu’au prochain hébergement.
Nous montons reconnaître nos chambres et prendre la douche reconstituante. Rendez-vous est pris pour faire un petit tour de ravitaillement en ville. Les commerces sont dans la rue parallèle au front de mer.
Après notre petite escapade en ville où peu de commerces sont ouverts hormis une superette bien venue pour le ravitaillement, retour à l’hôtel.
Petite pause dans le salon avant de rejoindre la salle de restaurant pour un repas reconstituant. Une succulente choucroute de la mer nous est servie par la patronne efficace moins avenante que son mari, dommage.
Nous gardons tous un excellent souvenir de cet hôtel qui est d’un excellent rapport qualité/prix.
Topo-guide : «Saint-Cast-le-Guildo est l’une des stations balnéaires les plus prestigieuses de la Côte d’Emeraude. Elle a accueilli de grands artistes comme Jacques Brel. Fondée par un moine gallois du nom de Cado au VIème siècle (le même Cado qui poursuivra sa route vers la rivière d’Etel), Saint-Cast-le-Guildo est gagnée par la fièvre du tourisme balnéaire dans la seconde moitié du XIXème siècle, quand la ligne du chemin de fer reliant Paris à Brest s’achève en 1858. De cette époque datent de belles villas autour de la Grande Plage et de la pointe de la Garde. Le panorama depuis cette pointe sur l’archipel des Ebihens et la presqu’île de Saint-Jacut est d’ailleurs magnifique. Au nord de la station, la pointe de Saint-Cast offre une vue superbe sur Fort La Latte et le Cap Fréhel.»